CHRONONIQUE : « ET SI ON EN PARLAIT »

D’Emmanuel Oulla fahe

Au moment où le chef de l’État sortant, Monsieur Alassane Dramane Ouattara viole délibérément la constitution et défie le peuple ivoirien, nous nous interrogeons sur la position de l’organisation politique, figure de proue de l’opposition, le FPI. Dans cette première partie de notre analyse, nous allons nous intéresser particulièrement au rôle de Mr ASSOA Adou, Secrétaire général du groupe sensé représenter le Président Laurent Gbagbo encore détenu dans les mailles de la justice internationale.
Depuis dix ans, certains militants, les plus aguerris peut-être ont attendu en vain la mise en place d’un plan visant à asseoir une organisation capable de résorber les erreurs et les tares du passé afin de propulser leur parti au devant de la scène politique. En lieu et place de la restructuration du plus puissant parti de la gauche ivoirienne, les adhérents et sympathisants ont eu droit à un met de résistance acerbe et nauséabond, composé d’intrigues et de commérages de tous âges.
Les militants désespérés ont fini de perdre leurs illusions dans la miséreuse stratégie incompréhensible du SG ASSOA Adou. Mais, malgré tout, ils demeurent inébranlables dans le désespoir. Ils croient à la résurrection et à une seconde vie de leur leader Laurent Gbagbo.
A quoi correspond donc cette logique d’ASSOA Adou qui refuse la réunification du FPI, ce qui permettrait au parti de présenter un vrai candidat, et al contrario, qui s’active à offrir ses services et probablement ses militants à un allié indécis ?
Dans cet imbroglio politicien, où est la place des militants qui ont souffert pendant dix ans et qui continuent encore de saigner ?
Saint Manu
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